Comme un enfant capricieux...[suite Yumio]

Yû s'arrêta net dans son élan en entendant Mimura lui dire qu'elle devait dormir avec lui. Son coeur fit un bond dans sa poitrine, comme si elle avait été frappé par on ne sait quel éclair de douceur mais elle ne demeurait pas moins intimidée. Son visage, bien que blême eut quelques teintures rouge au niveau des joues, comme si elle avait passé trop de temps au soleil. Chassant quelques idées pas vraiment catholiques de son esprit, elle s'en retourna vers Mimura pour ouvrir doucement la porte, tournant l'homme sur lui-même pour le pousser vers le lit et le rallonger. Une fois ceci fait, elle soupira et repartir vers sa chambre, prenant de quoi se changer avant de revenir vers la chambre du scientifique, ayant mit un simple débardeur neuf et un short assez court servant plus pour dormir qu'autre chose. Elle était plus ou moins étonnée du fait que ca chambre soit restée comme elle l'avait quitté il y a de cela quelques mois. La jeune femme se coucha donc à ses côtés.

Yû avait pu se laver dans le lac mais aussi prendre des douches dans les appartements d'autres scientifiques lorsqu'ils oubliaient de fermer leurs portes. Paisiblement allongée sur le dos, son regard figé sur le plafond, elle resta néanmoins au dessus des couvertures pour ne pas gêner Mimura. Tournant alors son visage vers lui, son regard se posant sur le sien bien qu'il ne la regardait pas encore. Sa queue de chat se mit alors à serpenter sur le matelas, se mettant à ronronner, très faiblement, aimant cette sensation de douceur que le lit lui procurait, pas comme avant où elle dormait par terre ou bien optait pour des nuits blanches. Elle leva alors sa main, se tournant sur le côté, caressant la joue de l'homme, sur une voix très douce, elle lui rétorqua.

Yumio, étant devenue distante et froide avec tout être humain, restait dans son coin. Lorsqu'il lui ordonna presque de venir sous la couverture, elle le fit sans plus de motivations, replacant la couette sur son corps frêle et blême. Elle ne tarda pas à se tourner de dos au jeune homme, gardant évidemment un soupçon d'honneur et d'estime d'elle-même malgré qu'elle sache parfaitement la règle de l'esclave et du maître. Mais, au contraire de lui, Yû semblait éprouver plus de sentiments à son égard qu'il ne pouvait s'en rendre compte, bien qu'elle niait parfaitement la chose en utilisant l'insensibilité et la manipulation de son propre corps, elle allait jusqu'a se demander si elle n'était pas amoureuse de Mimura. Mais l'idée en elle-même lui paraissait plus absurde que n'importe qu'elle sôtise possible en cet univers. L'amour entre l'esclave et le maître était quelque chose de purement interdit et surtout de bannis depuis des générations des laboratoires. Elle n'en demeurait pas moins qu'un cobaye.

Enfin, ceci était surtout ce qu'elle pensait d'elle vis à vis de lui. Elle ne lui adressa pas le moindre regard, pas la moindre parole ni même une autre chose du genre. Elle se recroquevilla légèrement, ramenant ses genoux contre son ventre alors que ses mains restaient proche de sa poitrine, entendant, sans toucher sa peau, son coeur battre lentement, resonnant dans tout son corps alors que ses yeux étaient clos, ses oreilles étant penchées en avant. Sa queue, elle, bougeait très légèrement dans son dos, frolant son haut en la chatouillant légèrement alors qu'un fin sourire se glissa sur les lèvres de la jeune femme qui restait cependant immobile. Mais elle ne parvint pas à trouver le sommeil, se contentent alors de regarder devant elle, une main sous sa tête pour servir d'un quelconque appuit.

Yumio se glissa sous la couverture avec bien peu d'envie mais néanmoins, bien éduqué comme elle l'était, elle fit ce que Mimura lui demanda. Mimura lui, la regarda se glissé doucement sous les draps, puis, lui tournant le dos se recroqueviller sur elle même, ne le regardant même pas. Mimura ne prononça pas un mot mais il fut plutôt triste de ce geste... après tout n'avait-il pas déjà dormi ensemble? Pourquoi marquait-elle cette distance entre eux d'un coup?

Mimura posa sa tête sur son coussin, il lui en fit glissé un vers elle également comme il voyait qu'elle posa sa tête sur sa main pour compensé le fait qu'elle n'en avait pas puis, lentement, doucement, il s'approcha d'elle, collant son corps au sien. Mimura posa sa tête sur l'épaule de Yu et fit glissé ses bras autours de la taille de la jeune fille l'enlaçant tendrement.

- Bonne nuit Yu-Chan...

Mimura ferma les yeux, et lentement, le sommeil l'emporta avec lui .


[HRP : désolé >< mais là je n'avais pas trop d'inspiration pour juste dire ça... je ferais mille fois mieux au prochain ! promis ]

La jeune femme fixait éperdument devant elle, sans raisons apparentes ni rien d'autre. En sentant les bras du scientifique autour de sa taille, son coeur s'emballa soudainement alors que ses joues se fardèrent une nouvelle fois d'un rouge visible. Mais, petit à petit, Yû se calma pour fermer lentement ses yeux, ses mains se posant sur celle de Mimura alors que les bras de Morphée l'emportèrent. Bien vite, les rayons du soleil éclairèrent la chambre et aveugla les yeux de l'hybride malgré que ses paupières soient closes. Elle se leva doucement pour ne pas réveiller son maître, fermant les volets ainsi que les rideaux, lançant un soupir inaudible à la vue de l'extérieur. Après quoi elle sortie de la chambre, refermant la porte qu'elle laissa en vérité entrebâillée derrière elle. S'appuyant quelques secondes contre la porte, elle se lança intérieurement des jurons sans précédent avant d'aller à la cuisine où elle prépare le petit déjeuner de Mimura qu'elle réchaufferait s'il venait à se réveiller beaucoup plus tard, après tout, elle faisait ce que bon lui semblait.

Une fois prêt, elle quitta la cuisine pour aller vers sa chambre où elle prit quelques affaires. Ce n'était qu'un simple tee-shirt à manches longues et un jean à peine ample, tout deux de couleurs noirs. Elle profitait du fait qu'elle n'est pas d'injections cette fois-ci, les effets sur son corps étaient à chaque fois déplaisant. Donc elle alla vers la salle de bain où elle s'enferma, bien entendu, pas à clef, comme d'habitude. Là, elle déposa ses vêtements sur le rebord de la baignoire et en fit couler l'eau, comme toujours, brûlante. Se glissant dans l'eau une fis dénudée, elle poussa un soupir d'aise accompagné d'un petit gémissement de plaisir sous cet effet plus que plaisant, au moins, ca, c'était agréable.